La fonction informative dans les médias

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1-    Les médias :

 

Les médias comme son nom l’indiquent « medium»  désignent, à l’origine, un moyen de communication et de diffusion d’informations entre émetteur et récepteur. Dès sa naissance, l’information était la fonction primordial des médias surtout la presse écrite.

Comme on peut clairement observer que les fonctions des medias ne se limitent plus sur celle informative mais d’autre fonctions se manifestent suite à la diversification et à la multiplication des médias : fonction distractive, fonction communicative, fonction manipulatrice, fonction politique, fonction culturelle…

Cependant, nous observons que, désormais, l’activité des médias ne se borne plus uniquement à véhiculer une information. Du fait d’une multiplication des supports médiatiques ; et surtout, d’une longue évolution  de la société, ces derniers ont en effet acquis de nouvelles compétences. Ainsi, leur neutralité sera brisée au profit d’engagements marqués. Les médias se feront donc tour à tour, soutien de la démocratie moyen de détente pour les individus, ou encore enseignant. Cependant, ces nouvelles fonctions découlent directement de leur attribution initiale: fournir l’information à un nombre de personnes toujours plus important.

 

2-    Les informations dans les médias :

Dans le débat sur la société de l’information, il est nécessaire de cerner la notion information.

Information est dérivée du latin « informare » qui veut dire mettre en forme. Ça veut dire aussi transmettre un message, une nouvelle, communiquer un savoir… elle représente un accroissement, des connaissances et donc une réduction de l’incertitude, c’est pourquoi on dit que l’information met fin à la rumeur.

Le discours d’information est la base de la démocratie. Il permet que s’établissent dans les sociétés le lien social sans lequel il n’y aurait point de sentiment d’appartenance identitaire.

Les medias sont partie prenante de cette pratique sociale, mais de façon organisée, s’instituant en entreprise à fabriquer de l’information à travers ce que l’on peut appeler une « machine  médiatique ».

Depuis l’apparition des médias, leur fonction principale a toujours été de véhiculer une information, c’est-à-dire un ensemble de renseignement sur une idée, un évènement, un fait, afin de le porter à la connaissance d’un grand nombre d’individus. Le terme “information” ne fait donc pas nécessairement référence à l’actualité. Un média peut  par exemple  informer les consommateurs sur un produit grâce à la publicité.

Les informations dans les médias nourrissent nos interactions, accroissent nos connaissances, guident nos actions les plus diverses et éclairent notre participation à la vie démocratique. Elles permettent à l’individu de rester en contact continu avec le Monde, dans ses multiples aspects, en le mettant au centre de la société, de savoir ce qui se passe autour de lui comme évènements. Les informations que ces derniers émettent sont cependant perçues de façon différente selon la personne qui les reçoit. De plus, cette fonction peut être altérée. La substance de l’information véhiculée par les médias est en effet souvent mise au second plan. Ces derniers, obéissant à une logique économique nécessitant de vendre au maximum, privilégient désormais la forme au fond.

–         La télévision qui bénéficie de l’appui des images pour relater les faits, peut donc se retrouver sous la contrainte de ces dernières, leur sélection ne reflétant pas nécessairement l’information de façon pertinente, mais de façon “tape à l’œil”. L’arrivée des présentateurs dans les journaux télévisés Durant les années 1950, matérialise bien ce phénomène en montrant que l’aspect esthétique prend l’ascendant sur la fonction informative des médias.

–         L’exemple du système de propagande soviétique théorisé par Lénine ou les medias n’avaient pas qu’une fonction informative. Ils devaient reproduire et encourager le modèle de société du bloc de l’Est. Suite à cette exemple on peut déduire une autre fonction des medias c’est la fonction manipulatrice.

–         La presse écrite obéit également à une logique économique. Les journaux cherchent, en effet, à interpeller le lecteur à l’aide de titres et d’images “chocs” plaçant ainsi l’information au second plan.

Par exemple, lors de la champagne de Barack Obama pour accéder à la Maison-Blanche, de nombreux journaux ont titré sur des “révélations exclusives”, au lieu de rapporter les événements étant importants pour l’avenir politique du pays.

–         La radio, quant à elle, étant donné l’absence d’image, tente d’immerger l’auditeur dans les faits qu’elle présente, mais elle les amplifie souvent de façon à susciter un engouement plus important.

–         Pour internet, la situation est tout autre, car il n’existe aucune règle régissante ce media. Les pages Web peuvent, par conséquent, réunir tout et n’importe quoi, dénaturant de ce fait la vocation informative du media.

 

3-l’esprit critique

Face à la multiplicité des canaux médiatiques et des messages qu’ils transmettent, les questions qui se posent sont celles du tri et de la qualité.

 

Comment sélectionner les informations ?

Ensuite, les médias sont aussi souvent le terrain propice à la manipulation du marché économique, à la transformation de la jeunesse en un groupe cible de consommation.

 

Ainsi, est-ce que les médias te permettent de recevoir ce qui est bon pour toi ? Ce que tu veux ? Comment trier les bonnes informations ?

En réalité, dans la réception des messages télévisuels et médiatiques, le spectateur est plus actif que nous ne l’imaginons. Face à un message, tu réalises une sélection inconsciente en fonction de tes propres opinions.
Un message est toujours polysémique (= porteur de sens différents). Celui qui le reçoit est donc libre d’adhérer à un de ceux-ci, sans pour autant choisir le sens dominant. Son choix dépendra des liens entre les messages proposés, des valeurs et opinions qui sont les siennes mais aussi de l’influence qu’aura la personne qui transmet les messages (leader d’opinion).

Il est possible d’être critique et distancié. Il faut toutefois être prudent car tout le monde ne dispose pas des mêmes moyens critiques. La dépendance à l’égard des médias et de leur discours dépendra notamment des autres possibilités de socialisation et d’enrichissement (de la diversité des autres modèles), ainsi que des possibilités d’échange et de dialogue sur les messages reçus.

 

 

Conclusion

Dans le monde moderne, la presse à une place de plus en plus importante, les médias sont beaucoup plus présents dans notre vie quotidienne. Depuis presque un siècle, la radio, puis la télévision et enfin aujourd’hui l’Internet, sont venus s’ajouter à la presse écrite qui date de plus longtemps encore.

Son nombre ne cesse d’augmenter son évolution reflète le besoin que nous avons de constamment nous tenir au courant de ce qui nous entoure.

Les informations circulent à grande vitesse et nous pouvons même suivre en direct des évènements qui ont lieu à des milliers de kilomètres. Difficile pour nous d’imaginer attendre deux mois comme au 19ème siècle l’arrivée de dépêches importantes.

Terminé les frontières, les océans qui faisaient barrage entre ancien et nouveau monde. Par le biais des ondes, nous sommes partout à la fois. La presse informe, donne la parole aux forts comme aux faibles, aux connus et aux oubliés… Elle est omniprésente dans notre vie et dirige nos faits et gestes à tel point qu’on ne pourrait plus envisager de vivre sans elle.

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